3 feb 2008

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CUADERNOS DE TÉCNICA DE LA GUITARRA CLÁSICA



CUADERNOS DE TÉCNICA DE LA GUITARRA CLÁSICA



FRANCISCO BERNIER, profesor de guitarra del CSM de Sevilla.
Iré publicando los diferentes apartados progresivamente. Estad atentos!

1) Técnica de la mano derecha
-Acordes. Individualización de las voces.
-Arpegios.
-Dinámicas.
-Movilidad del pulgar.
-Control físico y mental sobre el sonido.
-Pulsación y sus diferencias: yema-uña.
-Timbre-color.
-Apoyando-al aire.
-Utilización del movimiento del antebrazo como productor del sonido: las fijaciones.
-Fraseo y articulación
-Escalas diatónicas y su mecanismo.
-Rapidez y sincronización.
-Apagadores directos, indirectos y de precaución.
-Rasgueos.
-Trémolo.
-Estudios prácticos.

2) Técnica de la mano izquierda
-Posicionamiento de la mano sobre el mástil.
-Conceptos de presión y relajación: P.M.I.(presión mínima indispensable)
-Movilidad de la mano: desplazamientos longitudinales y desplazamientos transversales. Importancia de la anticipación.
-Utilización de dedos guía en los movimientos.
-Independencia total de los dedos entre sí.
-Colocación y movilidad del pulgar.
-Ligados y portamentos.
-Cejillas y sus diferentes conceptualizaciones
-Vibrato longitudinal y transversal.
-Ejercicios de extensión y de contracción


3) Plan de estudios
-Formas de estudio progresivo y eficaz.
-La selección y digitación del pasaje-problema.
-La construcción del ejercicio.
-Como trabajar el ejercicio.
-Utilización del metrónomo.




ARTICULO ITALIANO. Septiembre 2007

Francisco ha saputo sopperire egregiamente agli strumenti mancanti, impiegando la chitarra in tutte le sue potenzialità sonore, imprimendo la massima incisività nel corso di questo incontro.Il concertista, già vincitore di un’edizione del nostro Concorso di Chitarra, ha espresso un qualcosa di personale, impiegando la sua chitarra con un’espressività inconsueta, espandendo, in particolare negli arpeggi, suoni ritmici, a volte robusti, altre volte delicati, così come i vari autori hanno proposto nei loro manoscritti.







RFI. Entrevista en la radio



Radio France International. Entrevista radiofónica! Escúchala en español!


http://www.rfi.fr/actues/articles/085/article_3206.asp





Acaba de presentarse con notable éxito en París el guitarrista sevillano Francisco S. Bernier, quien ofreció un magnífico concierto en el Colegio de España de la Cité Universitaire, concierto en el que reivindicó la versatilidad de la guitarra.
El programa abarcó desde una virtuosa versión de la "Chacona" de Bach, a la guitarra romántica -con la "Fantasía sobre Temas de la Traviata" de Tarrega-, y el "Gran solo" de Fernando Sors. Sin olvidar la guitarra del siglo XX con el "Homenaje a Debussy" de Falla o una "Sonata" de Manuel M. Ponce.


Crítica del concierto de París (en francés) enero 2007


Un illustre inconnu

L’enthousiasme de cette fin de concert est tel que Francisco est rappelé pour un bis. Et pourtant il y a deux heures, peu imaginaient un tel succès. «¿Qué pasa aquí ?», questionnait même une étudiante apercevant la foule en traversant le vestibule.


Francisco Bernier, guitariste renommé, joue ce soir-là au Colegio de España. Le grand hall d’entrée - d’ordinaire si calme - bruisse des conversations d’un public qui étonne par sa diversité: « Des étudiants, des personnes âgées, beaucoup d’espagnols, bien sûr, mais aussi de nombreux français hispanophones et quelques autres intéressés par la musique en général », résume Paco Sapina, 44 ans, responsable technique.


Par fidélité, par amour de la guitare classique ou par intérêt pour la culture espagnole, les raisons de leur présence sont multiples. « Les concerts ici sont toujours d’une grande qualité et les musiciens exceptionnels », affirme René Burtin, septuagénaire, hispanophone membre de l’Association des Amis du Colegio de España.


Et cependant pour beaucoup, Francisco est un inconnu, malgré de nombreux concerts, une carrière internationale et un statut d’ancien résident. « C’est la première fois que je l’entends jouer », reconnaît René Burtin. Et de s’interroger alors sur son patronyme : « Bernier, ça sonne bien français pour un andalou ! ». C’est en effet l’héritage d’un aïeul … mais à prononcer à l’espagnole, « ¡Bérniér ! », origines obligent !


Quand Francisco Bernier arrive, col ouvert et allure décontractée, seule la guitare qu’il porte en main le trahit. Son entrée passe presque inaperçue et c’est au pas de course qu’il traverse le hall, non sans avoir adressé un salut cordial à l’accueil. Un rapide « ¡Hola ! ¿Qué tal ? ¿Nos vemos después ? », et Francisco vient de disparaître : c’est un grand timide ! Il profite de ce temps pour accorder son instrument, se concentrer et maîtriser son tract : « Je me force à une réflexion mentale sur chaque morceau et ses caractéristiques différentes. Il faut rentrer dans son rôle d’interprète ! ».
Peu à peu les gens se sont regroupés à l’entrée de la salle et attendent impatiemment l’ouverture. Quand enfin, vers 20h, la porte s’ouvre à deux battants, c’est à qui arrivera à s’asseoir aux meilleures places, devant, au pied de l’estrade.



Un art consommé et une grande simplicité

Si Francisco a donné le ton de la simplicité, la majesté du décor renforce l’idée de tous qu’il s’agit d’un grand musicien. Elégante, feutrée, la salle présente les directeurs du Colegio depuis sa création par Alphonse XIII, par autant de photographies aux murs. Dans un coin de l’estrade deux drapeaux espagnol et français mêlent leurs couleurs. Pour Monsieur Burtin et ses amis, cette soirée a autant d’importance qu’une sortie à l’Opéra ; tous sont conscients de leur chance d’être là ce soir, un sentiment qu’à leur insu partage aussi Francisco : « Se rendre compte que les gens sont venus pour m’écouter, ça m’émeut et ça m’encourage à donner mon maximum ».
C’est d’ailleurs dans un silence profond qu’il remonte l’allée jusqu’à l’estrade, tout sourire, élégamment vêtu d’un smoking noir. Trois notes s’échappent et son visage se fait intérieur. Il se laisse alors emporter par la mélodie, son corps se balançant au rythme de ses accords.
De loin, la lumière qui baigne la scène, éclaire sa guitare et ses mains qui se détachent sur le rideau et le costume noirs. Comme si Francisco avait voulu les mettre en avant : « Ma guitare c’est tout pour moi ! Elle est un des éléments les plus importants de ma vie. Depuis dix ans, ma relation avec elle est devenue affective. Je l’apprécie pour la richesse de son timbre, pour la profondeur de ses sonorités ».


Les doigts volent et de temps en temps, imperceptiblement, sa main gauche retend une corde.
A la fin du morceau, les applaudissements éclatent tandis que l’artiste salue profondément. Il adresse ensuite un simple mot dans un français impeccable avec le si joli accent chantant d’un espagnol parlant dans la langue de Molière : « Je ne sais pas si je parle en français ou en espagnol ; je peux faire un mélange ! ». Sourires dans la salle et sur l’estrade ! Mais le sérieux le reprend quand il conclue en s’effaçant derrière son morceau dont il n’est, paradoxalement, que l’instrument : « Je vous laisse avec la sonata III de Manuel Maria Ponce ».
Ses présentations, ses explications reflètent sa modestie: « C’est toujours difficile d’accorder une guitare… en plus, celle-ci vient de prendre l’avion ! ». Et dans le doute, il demande avec simplicité au public confirmation sur le vocabulaire : « Une marche… funèbre ? C’est ça ?... Un hommage de Bach à sa première femme ».
Paco quant à lui, va et vient, entre la scène où il immortalise le concert par l’image, et la cabine d’enregistrement dans le fond de la salle. Ce mouvement ne dérange plus Francisco : « Avec l’expérience, la concentration devient plus facile et permet de faire abstraction du reste ».


Un véritable succès


La salle est enthousiaste quand, l’entracte arrivé, les lumières se rallument. Francisco Bernier, lui, se retire. Ce repos lui est nécessaire, « surtout pour les mains, précise-t-il. Quand je les relâche entre deux morceaux, c’est la fatigue. Mais jamais je ne m’arrêterai dans un morceau, ça briserait le message… ». Bien qu’il s’efforce de ne pas montrer tout le travail, son petit bout de langue trahit la concentration et ses yeux, souvent fermés, parfois inquiets, montrent toute la communion avec la partition. « J’essaie toujours que ça ne se voit pas. Je veux faire sentir que la musique passe naturellement, facilement. Si je montre les difficultés, je transmets autre chose ».
Toujours simple, il termine en remerciant son public: « Muchas gracias, merci beaucoup ! ». Et les commentaires sont dithyrambiques: « La qualité musicale est époustouflante, souligne Monsieur Burtin, fin connaisseur puisqu’il fait lui-même partie d’un orchestre. Je reste estomaqué par sa maîtrise dans l’interprétation de ces morceaux ». Alexia Missoffe, 24 ans, étudiante en sciences et résidente, approuve :
« C’est la première fois que j’assiste à un concert de guitare classique et donc de Francisco Bernier, mais j’y repartirai avec joie ! Bien que je n’y connaisse rien, on sent une grande maîtrise de la guitare et de son art, et sa musique est à la fois apaisante, agréable et dynamique ».

Visiblement le message est passé. Pour Francisco il s’agissait de « proposer [son] idée musicale, d’aller à l’âme de chaque pièce. De faire sentir et voir à chacun quelque chose de différent. Et de transmettre la musicalité interne de chaque morceau ». Et s’il profite de sa soirée pour respirer, il ne s’arrête pas sur cette réussite. L’enseignement de ses professeurs a porté : le meilleur est toujours a venir !

Claire de Castelet

NOVEDADES


Francisco BERNIER tiene previsto dar conciertos en el 2008 en España, Grecia, Polonia, Chile y EEUU.

REPERTORIO SOLISTA

REPERTORIO SOLISTA

RENACIMIENTO

Luys Milan
Fantaisies n°8 y 22

Alonso Mudarra
Fantasia que contrahaze la arpa a la manera de Ludovico

Luys de Narváez
Fantaisies n°1-8, 10, 11, 13, 14
Sanctus e Ossana de la Misa Faisant regretz de Josquin
Canción del Emperador (Mille Regretz) de Josquin
Je veulx laisser melancholie de Ricafort
Diferencias sobre O Gloriosa Domina
Diferencias sobre Conde Claros

BARROCO

Johann Sebastian Bach
Suites pour luth BWV 995, 996, 997, 1006a
Prélude, Fugue et Allegro BWV 998
Sonate BWV 1001
Chaconne BWV 1004


SIGLO XIX

Dionisio Aguado
Adagio et polonaise Op.2 n°1
Introduction et Fandango Op.16
Andante y Rondo nº3


Anton Diabelli
Sonate n°3 en fa majeur

Mauro Giuliani
Grande ouverture Op.61
Variations sur un thème de Haendel Op.107
Rossiniana n°1, Op.119
Rossiniana nº5 op.123


Kaspar-Johann Mertz
Fantaisie hongroise

Franz Schubert/Mertz
Six Lieder

Niccolo Paganini
Grande Sonate en la majeur (pour guitare avec accompagnement de violon)

Fernando Sor
Andante largo Op.5 n°5
Variations Op.9 sur un thème de Mozart
Fantaisie n°5 Op.16 (variations sur un thème de Paisiello)
Fantaisie élegiaque Op.59

Sonate Op.15 en do majeur


ROMANTICISMO TARDÍO

Francisco Tárrega
Trois mazurkas
Capricho árabe
Estudio de Alard
Fantasia sobre motivos de La Traviata
Capricho árabe
Gran Jota de Conciertos
María
Vals "Las dos hermanitas"


Agustín Barrios
Valse Op.8 n°3 en ré mineur
Valse Op.8 n°4 en sol majeur
Una limosma por el amor de Dios
Un sueño en la floresta
Choro da saudade


Isaac Albéniz
SUITE ESPAÑOLA op. 47
Asturias
Granada
Cádiz
Mallorca
Sevilla
DOCE PIEZAS CARACTERÍSTICAS
Torre Bermeja


Enrique Granados
Danza Española nº 5
La maja de Goya


SIGLOS XX y XXI

Benjamin Britten
Nocturnal after John Dowland Op.70

Manuel de Falla
Homenaje, pour le Tombeau de Debussy

Joaquón Turina
Sonata
Ráfaga
Sevillana
Homenaje a Tárrega
Fandanguillo

Alberto Ginastera
Sonata Op.47

Maurice Ohana
Tiento

Manuel Ponce
Variations et Fugue sur les Folias de España
Sonatina Meridional
Sonata III

Tema Variado y Final
Tres Canciones Mejicanas

Toru Takemitsu
Equinox

Heitor Villa-Lobos
Douze études
Choros nº1
5 preludios


William Walton
Five Bagatelles

Pierre Petit
Movimiento perpetuo

Edith Lejet
La voix des voiles

Antón Garcia Abril
Tres preludios úrbanos

CD grabado en 1997 en París.
Repertorio:
-Fantasía sobre motivos de La Traviata Francisco TARREGA
-Vals "las dos hermanitas" Francisco TARREGA
-Sevilla (nº3 de la Suite Española) Isaac ALBENIZ
-Homenaje a Claude Debussy Manuel de FALLA
-Tres Piezas Españolas Joaquin RODRIGO
Fandango-Passacaglia-Zapateado
-Preludio de Madrid Antón GARCIA ABRIL

ARTICULO PRENSA DIARIO DE SEVILLA

CABEZA, DEDOS Y MUCHO CORAZÓN
Francisco Bernier
Artículo aparecido en el Diario de Sevilla. 19-X-2007
Calificación del concierto: *****

“Ya sin los problemas con el viento y el ruidoso vecindario de los conciertos anteriores y con las ventajas de un espacio cerrado, el interesante ciclo de Emasesa se apuntó anoche un gran tanto ofreciendo su salón de actos a Francisco Bernier. No se ha prodigado demasiado en solitario hasta el momento este espléndido guitarrista que en su momento acabara en tiempo record los estudios oficiales y que también muy pronto acumulase un impresionante palmarés de premios internacionales.

En el exitoso recital de ayer noche pudimos disfrutar de un artista que ha alcanzado un perfecto estado de comunión con el instrumento, hasta el punto de poder jugar con él, con sus recursos y su lenguaje para otorgarle así a las obras un nuevo colorido, un nuevo perfil. Fue el caso de la famosa Ciaccona de J.S. Bach. No es ya que la transcripción sea de por sí muy idiomática, sino que Bernier la afrontó como si hubiese sida escrita originalmente para la guitarra. Huyó de la excesiva solemnidad y optó por dinámicas más movidas, realizando verdaderas exhibiciones de virtuosismo en los pasajes más ágiles.

Había arrancado el programa con una obra de Tárrega sobre motivos de La Traviata, en la que Bernier se recreó en los efectos expresivos del rubato y en la belleza y la profundidad de los registros graves. Es éste precisamente uno de los perfiles, la profundidad y belleza de su sonido, siempre limpio y nítido, expansivo y ensoñador. El segundo movimiento de la sonata de Ponce fue un dechado de fraseo delicado y de poesía sonora y expresiva, como lo fue asimismo la introducción de la Op. 9 de Sor. Añádase un apabullante virtuosismo y pedirán conmigo más recitales de Bernier.

Andrés Moreno Mengíbar